Allons enfants de la patriiiiie

J’espère que vous avez bien profité de votre 14 juillet en métropole… vu que de mon coté, j’ai raté les feux d’artifices, fanfares et autres flonflons. Mais, en tant qu’expat’, on a un lot de consolation : l’invitation à l’ambassade…

Car oui, les 1500 français (et des poussières) résidents au Kenya sont cordialement invités à une petite Garden party au domicile de son excellence l’ambassadrice.

A vos marques………..prêts……….partez !

[Oui, quelques mois d’abstinence de charcut’ et autres fromages qui puent entrainent une réaction assez peu mondaine quand on est mis en présence des dites tentations !]

La résidence est magnifique, avec un jardin immense, des buffets partout (je le savais, c’est ça que j’aurai du faire, pour avoir un logement de fonction aussi classe). Pour en revenir aux buffets, comme je le disais, charcuterie et fromage à gogo, plats bien français, desserts à se damner (miammm j’en profite, vu que le Kenya et les desserts, ça fait deux dans la vie de tous les jours). Et j’allais oublier, bien sur, champagne, et bons vins.

L’assistance est assez hétéroclite. Quelques pontes kenyans, ou de l’ONU, l’UNESCO  (j’ai tape la discut’ à une japonaise des Nations Unies, on trouve de tout au Kenya). Il y a bien sur tous les français qui bossent ici. Quelques touristes de passage. Divers européens. Et même (au moins) un mec de Kibera ! A l’arrivée, on passe tous devant l’ambassadrice et quelques autres représentants, pour leur serrer la patte (mwa, j’espère qu’ils ont pense à se laver les mains avant de passer au buffet, vu qu’ils ont serré des mains pendant au moins une heure et demi, les pauvres).

Question jeunes, forcément, je croise des têtes connues. Il y a quand même pas mal de jeunes français au Kenya, contrairement à ce qu’on pourrait croire. J’en connais qui bossent à l’Institut de Recherche et de Développement, en thèse. Des VIE aussi, dont Camille (qui était avec nous sur la cote) fraichement débarquée de Nakuru. Et puis ceux qui font de l’humanitaire, Médecins sans frontières et autres. C’est sympa, les tenues baba cool cohabitent avec les costumes trois pièces.

On a droit à un discours tri-langues (anglais, français et swahili). Un groupe assure l’ambiance sonore. On en oublierait presque qu’on est en Afrique… presque. Je pense qu’en France, je ne me serais pas fait piquer ma tranche de rôti dans mon assiette par un rapace audacieux… Le temps passe vite, je serais bien restée bronzer sur les pelouses tout l’après-midi, mais malheureusement je suis actuellement la seule française sur le projet, donc pas moyen de former une coalition pour avoir un jour férie. Je suis donc retournée bosser. Il est probable que les coupes de champagne n’aient pas boosté ma productivité…

Twanane kesho !